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Testé pendant plusieurs jours avec une carte compact flash 128 Mo, je ne cache pas que le dernier né des Pocket PC de Casio, baptisé E200, a répondu à bon nombre de mes attentes. Casio a réussi le tour de force de réunir sur son PDA les principaux atouts des machines concurrentes, et même d'en rajouter. Après la voiture toutes options, voici le PDA toutes options. Jugez plutôt : 

Slot CF type I et II, slot SD/MMC, Ram 64 Mo (comme le Toshiba)

Batterie amovible, pile de backup, molette de défilement latérale (comme le HP)

Extension PCMCIA (en option), utilisation de l'espace vacant en Rom, softs maison (comme l'iPaq)

Port USB maître sur le cradle, la sleeve PCMCIA et l'adaptateur, en vue de connecter claviers, souris, supports de stockage... (propre au Casio E200)

Vous l'aurez compris, Casio a fait de son dernier modèle, le Pocket PC le plus évolutif du marché. Mais pour nous faire une idée plus objective de ses capacités, passons en revue ses points forts et ses points faibles. Je ne traiterai pas de l'écran TFT car je trouve tous les écrans des nouveaux PocketPC d'excellente qualité. A souligner cependant que le Casio E-200 (tout comme le Toshiba e570 et le HP56) offre une définition de l'image plus précise que l'iPaq H38 en raison de son écran plus réduit (3"5 contre 3"8). Je n'y croyais pas avant de les avoir testés, mais effectivement on voit une différence dans la définition de l'image entre ces 2 tailles d'écran.

Points forts :

4 ports d'extension dont l' USB maître : bien que l'annonce d'un port USB* hôte équipant le E-200 fut reçu avec scepticisme par le plus grand nombre, c'est sans doute l'atout qui fera la différence cette année avec les autres PPC, si toutefois des drivers sont programmés pour des périphériques basiques comme les souris, claviers, imprimantes... Pour ma part, j'ai relié une imprimante Canon USB au cradle pour faire un test, ainsi qu'un Archos* 6 Go. Bien entendu, je n'ai rien pu imprimer et je n'ai pas eu accès non plus au DD. Le Casio demande chaque fois d'entrer le nom du pilote du périphérique USB connecté. Et comme il n'y a pas de pilote... Le point positif, c'est que le Casio a détecté chaque fois qu'un périphérique USB était connecté. L'USB est donc bien opérationnel Le DD Archos a également reconnu qu'il était relié à un port USB hôte car son écran LCD indiquait "connecté". Mon dernier test a été de relier un Hub Belkin au cradle pour multiplier le nombre de prises USB. Le Hub a bien fonctionné avec le Casio car lorsque je connectai un matériel USB au Casio via le Hub, le PDA reconnaissait qu'un périphérique était connecté... et me demandait bien sûr le pilote. Le quatrième port d'extension après le slot CF II, le slot SD/MMC et l'USB hôte, est le port PCMCIA (en option) que nous allons décrire maintenant.
* (lecteur mp3 qui fait aussi office de disque dur compact USB)
* l'USB maître est présent sur le socle, sur la jaquette ainsi que l'adaptateur se fixant à la base du PPC (photo ci-dessus)

Jaquette 3 en 1 : l'extension PC-Card n'étant pas encore disponible chez les revendeurs et sur le web en Europe, je ne peux que spécifier ses caractéristiques. Cette jaquette est du type II, elle pourra donc recevoir sans problème le disque dur Toshiba 2 Go, dont le prix vient de connaître une chute vertigineuse (151 € chez Surcouf et PlaneteDiscount et qui est reconnu sans driver). La deuxième surprise de cette sleeve est l'intégration d'une batterie amovible absolument identique à celle qui loge au dos du Casio. Et, cerise sur le gâteau, cette jaquette intègre un port USB maître qui permet de se passer du cradle. Enfin, pour ne rien gacher, le look de cette sleeve est particulièrement soigné.

Socle de synchronisation : le berceau a tout pour devenir un hit. Discret, antidérapant, stable, intégrant l'USB hôte. Grâce à sa discrétion, j'emmène de temps en temps le socle avec moi pour essayer certains périphériques USB dans les boutiques informatiques. Nul besoin de brancher la prise USB sur un notebook par exemple, pour activer le port USB hôte. C'est ainsi que j'ai pu tester un clavier USB avec ce dispositif. Dans PocketWord, j'ai réussi à saisir une phrase au clavier mais un bug est apparu rapidement. En revanche, Pocketpcwriter et Pdatweaks ont testé respectivement avec succès, le clavier Logitech et un lecteur de disquettes.

Il est à noter que durant plusieurs jours, ce socle figurait dans les points faibles de ce test. Pourquoi ? Parce que le Casio E-200 ne tenait pas en place sur son socle et se déconnectait dès que j'effectuai un tap sur l'écran avec le stylet. Il s'est avéré que c'était un défaut de mon socle qui intégrait un ressort d'éjection trop puissant. Le revendeur m'a fait l'échange du socle et depuis tout est rentré dans l'ordre. Le Pocket PC est parfaitement maintenu et parfaitement stable. Si donc vous aussi, vous rencontrez ce problème, échangez le socle illico !

Autonomie : bien qu'en dessous des performances du HP 568, l'autonomie du Casio est suffisante pour tenir la journée. En outre, une pile de Backup est également logée au dos derrière une trappe ronde. Mais là où le constructeur a fait preuve d'ingéniosité, c'est d'intégrer une batterie amovible identique sur le Casio et la jaquette. Résultat, ceux qui posséderont la sleeve PCMCIA pourront retirer la batterie de celle-ci et la garder dans la poche comme batterie de remplacement, ce qui conférera au Casio une autonomie purement et simplement doublée... sans investissement spécifique dans une seconde batterie. Autant dire qu'on ne sera plus obligé de baisser la luminosité de l'écran par souci d'économie d'energie, comme on ne se souciera pas davantage qu'un Microdrive consomme plus qu'une carte compact flash, SD ou MMC. Je vous invite à consulter les tests de puissance de calcul et d'autonomie réalisés par PDA france, certains sont éloquents.

L'ergonomie : nous retrouvons dans ce modèle le savoir-faire du géant nippon. Grâce à la molette de défilement idéalement placée pour le pouce, tourner les pages d'un e.book, faire défiler une liste de contacts et sélectionner un élément est un vrai plaisir. Très agréable aussi pour zoomer ou dézoomer une photo dans PocketQuickView. Le bouton de mise sous tension ainsi que les quatre boutons frontaux configurables sont lovés dans des emplacements creux qui les mettent à l'abri de l'ouverture intempestive du PocketPC. Casio fournit d'ailleurs un soft maison qui permet d'inactiver les 4 boutons programmables. Résultat, rien ne se passe quand vous appuyez sur l'un de ces boutons pour lancer un programme, tant que la case d'inactivation est cochée. En revanche, les hard-core gamers n'apprécieront peut-être pas. Mais quand je compare ces boutons à ceux de l'iPaq 3630 que j'ai utilisé près d'un an, je les trouve agréables à l'utilisation. Au registre des regrets, des bords trop lisses et un format plus imposant que ses concurrents.

Des softs maison très utiles : le plus utile de ces softs est bien évidemment le programme qui permet d'utiliser l'espace Rom laissé libre par l'OS (5,62 Mo pourtant au lieu de 8 Mo), qui permettra de conserver les données stockées après un hard reset. Le 2ème soft préinstallé confère au Casio E-200 la maniabilité d'un baladeur mp3. Il suffit de cocher la case indiquée pour activer la télécommande du casque audio en option. Le casque fonctionne avec la version préinstallée de Windondows Media Player et non la version 7.1 ! Le 3ème soft permet d'inactiver les 4 boutons configurables pour empêcher la mise sous tension intempestive du PDA. Le 4ème soft est un programme de backup à installer au choix sur une carte compact flash ou une carte SD. Le 5ème soft comme le précédent s'installe à partir du CD fourni par Casio et offre un menu aussi esthétique qu'efficace. Il est entièrement personnalisable et configurable. Ce menu se compose tout d'abord d'icônes s'alignant à droite du logo Microsoft. Ces icônes permettent de passer d'une application ouverte à l'autre ou de les fermer, d'afficher l'état de la batterie et de l'espace mémoire utilisé/restant. Une de ces icônes est un raccourci au fameux menu que vous pouvez entièrement personnaliser (y compris le choix des icônes).

                   

 

 Points faibles :

Haut-parleur faible : la puissance du haut-parleur, celui-ci est situé derrière le pad, est en retrait certain par rapport au Toshiba et à l'iPaq. Une faiblesse qui avait déjà été soulignée sur le EM505F. Cependant, il semble que ce soit bien meilleur que sur ce dernier. En revanche, la prise casque restitue un son puissant et de qualité. Et c'est bien là l'essentiel.

Look et robustesse : soulignons tout d'abord que si je place la robustesse du Casio E-200 dans la catégorie "points faibles", c'est surtout parce que je le compare à d'autres machines. En effet, ce Pocket PC ne fait pas jeu égal avec le Genio ou l'iPaq, ni même avec son prédécesseur, le EM-505F. En revanche, je le trouve bien supérieur au HP 568 qui est le premier PPC testé sur PC Poche. Côté look, l'iPaq et le Genio lui sont aussi supérieurs. Il est vrai que l'esthétique de ce PDA est loin de faire l'unanimité. Certains apprécient son look, beaucoup le dénigrent. Comme toujours, les goûts et les couleurs. Pour ma part, je n'accroche pas. Mais c'est bien le dernier élément que je mets dans la balance au moment du choix. Surtout qu'une fois à l'abri dans leurs étuis sur mesure, il ne transparaît pas grand chose du look des plus beaux Pocket PC !

Etui et stylet : vous remarquerez que je cherche la petite bête pour trouver des défauts au Casio E-200 ! Visuellement, l'étui fourni dans le pack est... comment dire... Moche ! Oui c'est ça, moche ! Et imposant ! Mais en attendant mon bel étui Piel Frama, il est utile car il protège bien le Casio (rigide à l'intérieur, matelassé à l'extérieur) et son ouverture large permet d'insérer et de sortir aisément le PPC. Mais bon, il est moche !
Le stylet du Casio est très fin, très léger, donc décevant. Mais c'est souvent le lot des Pocket PC, hormis le stylet de l'iPaq H38, lourd, généreux, qui se loge rapidement dans son emplacement.

 

 En conclusion, le Casio E-200 sera choisi pour ses capacités et son évolutivité, et son adoption garantira à son utilisateur de réelles satisfactions, tant du point de vue professionnel que ludique. En dernier point, soulignons que certaines applications ont planté sur cette machine mais sans conséquence. Casio a réagi rapidement en effet, en mettant à disposition des programmes se chargeant en Rom. Leur installation sur mon Casio s'est déroulée avec succès et les applications incriminées tournent bien.
Une fois qu'une solution sera apportée au cradle, le Casio E-200 pourrait se placer rapidement comme un sérieux prétendant au titre de meilleur PDA du moment, face à ses redoutables concurrents, le Toshiba e570 et l'iPaq H3870.

           

           

       Les rares softs sur le CD

Désolé pour la piètre qualité des photos, je n'ai ni le matériel adapté ni les compétences pour les prises de vue.